Flowbird, le laboratoire TREE et Pascal Auzannet s’associent pour développer une plateforme numérique de type MaaS (Mobility as a Service). Leur but est d’encourager les déplacements à faible impact environnemental auprès des Autorités organisatrices de la mobilité (AOM).
Le spécialiste de la mobilité, Flowbird, le laboratoire TREE (Transitions Énergétiques et Environnementales) dont les tutelles sont le CNRS et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA), et Pascal Auzannet, consultant en stratégie, management et mobilité, ont décidé de s’associer pour développer une plateforme numérique de type MaaS (Mobility as a Service), dotée d’algorithmes d’intérêt général, à destination des Autorités organisatrices de la mobilité (AOM).
Attentifs au développement du numérique et au potentiel offert par les plateformes dans les domaines de l’information voyageur et la billettique, les partenaires ont souhaité apporter leur expérience et approche scientifique dans la réalisation de ce projet commun.
L’idée principale qui gouverne les objectifs de cette plateforme est la régulation des mobilités sur un territoire par la tarification afin de favoriser les modes de transport les plus économes en espace urbain et/ou à faible impact environnemental, tout en prenant en compte les besoins des utilisateurs.
Cette innovation a été retenue pour un accompagnement en vue de son déploiement par le projet E2S UPPA (Solutions pour l’Énergie et l’Environnement) porté par l’UPPA, Inria, INRAE et le CNRS, qui lui a alloué un financement spécifique considérant son caractère scientifique innovant.
S’appuyant sur le fort impact du numérique sur les mobilités et tout le potentiel des modes doux (vélos, trottinettes, marche…) et des transports collectifs, cette solution favorise les tarifications différenciées (heures de pointe, heures creuses, par zones géographique) et les bonus (réduction tarifaires et bons d’achat) dont les utilisateurs peuvent bénéficier.
La plateforme repose sur la prise en considération de l’intérêt général dans l’élaboration et la régulation des mobilités urbaines et périurbaines. Elle est formalisée dans le projet Almours (ALgorithmes MObilités URbaineS) et ses développements logiciels.
Il s’agit d’un outil de régulation publique mis à la disposition des collectivités territoriales, en particulier les régions, métropoles et EPCI en responsabilité dans l’organisation des mobilités. Cet outil permet de donner la main aux décideurs publics afin d’organiser les mobilités dans leur territoire de façon adaptée au contexte local. Ainsi, ce sont de nouvelles potentialités considérables qu’il convient d’optimiser en considérant les enjeux urbains et environnementaux aujourd’hui confirmés par la crise sanitaire liée au Covid-19, qui modifie fortement les comportements dans les déplacements.
« Je me réjouis de ce partenariat car avec cet outil numérique nous allons offrir aux autorités organisatrices de la mobilité une alternative à la voiture particulière permettant d’élaborer des politiques de mobilité en considérant les enjeux urbains et environnementaux. Nous avons souhaité innover avec des algorithmes d’intérêt général », déclare Pascal Auzannet.