Petit à petit, les plus vieilles rames du réseau de transport francilien qui circulent sur la ligne 11, seront remplacées par les nouvelles rames MP14. Celles-ci, d’ores-et-déjà à l’essai, seront mises en service à la mi-2023.

Dès mi-2023, la ligne 11 du métro parisien, devrait prendre un coup de jeune. Les nouvelles rames MP14 seront mises en service, pour assurer le prolongement de 6 kilomètres de la ligne vers Rosny-sous-Bois en 2024.

Les rames MP14 viendront remplacer progressivement les trains les plus anciens du réseau francilien, qui circulent aujourd’hui sur la ligne 11. Elles sont constituées de cinq voitures sans séparation. La toute première rame MP14 a été livrée début avril au tout nouvel atelier de maintenance des trains à Rosny-sous-Bois, pour le lancement d’essais. D’abord dans le tunnel de prolongement de la ligne près de la station Rosny-Bois-Perrier puis jusqu’à la station Coteaux-Beauclair d’ici à l’été 2022. A la fin de l’année, « la rame d’essai traversera la dernière section du prolongement, encore en travaux, et débutera des essais de nuit sur la ligne 11 existante », lit-on sur le site d’Île-de-France Mobilités. Enfin, dès mi-2023, elles seront en service entre Châtelet et Mairie des Lilas, puis sur l’ensemble de la ligne d’ici fin 2023.

Le prolongement de cette ligne représente un investissement de pas moins de 1,1 million d’euros, financé par la Région Île-de-France, la Société du Grand Paris, le département de Seine-Saint-Denis et l’Etat Français.

Voir la présentation vidéo : Les nouvelles rames du métro Parisien

Les entreprises mettant une flotte de vélos à disposition de leurs salariés, peuvent bénéficier d’une réduction d’impôts sur les sociétés à hauteur de 25% des frais engagés.

Au-delà de la voiture individuelle et des transports en commun, les entreprises peuvent proposer à leurs salariés de les accompagner vers une mobilité plus douce. Afin d’encourager la mobilité à vélo pour les trajets domicile-travail, la réduction d’impôts pour la mise à disposition de vélos – avec ou sans assistance électrique – par l’employeur, est prorogée jusqu’au 31 décembre 2024. Concrètement, les entreprises qui souhaitent favoriser la mobilité douce pour leurs employés bénéficient d’une réduction d’impôts à hauteur de 25% frais engagés pour la mise à disposition d’une flotte. Pas de contrainte d’achat, car cette réduction d’impôts s’applique également dans le cas où les vélos seraient loués par l’employeur. Une seule condition : le contrat de location doit être souscrit pour une durée minimale de trois ans.

Pour les salariés, ce service doit être proposé gratuitement par les entreprises, pour les trajets domicile-travail comme pour les déplacements professionnels le permettant. Les frais d’entretien de la flotte sont également compris dans les frais soumis à la réduction d’impôts. A noter que celle-ci ne concerne que les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés.

D’autres aides encouragent la mobilité à vélo : le forfait mobilités durables, qui prend en charge une partie des frais engagés par les salariés pour leurs trajets à vélo ; la prime vélo, aide de l’Etat à l’achat d’un VAE par le salarié ; ou encore la prime à la conversion, étendue à l’achat d’un vélo.

EverWatt, acteur parisien spécialisé dans l’aménagement énergétique et la décarbonation des territoires, annonce une croissance de 35% en 2021.

La société parisienne spécialiste de la neutralité carbone, EverWatt, enregistre une croissance de 35% en 2021. « EverWatt est convaincue que la décarbonation doit se structurer à l’échelle locale et doit être décentralisée. Elle accompagne les collectivités à construire la ville de demain, en mobilisant et associant les compétences nécessaires à la réussite de chaque projet privé et/ou public », rappelle la société dans son communiqué.

Parmi ses réalisations en 2021, EverWatt compte notamment le lancement de Hamo+ aux côtés de X-TU Architecs, un « créateur de lieux de vie à énergie positive » ; l’acquisition d’un projet de construction d’un électrolyseur de 10 MW pour la production d’hydrogène vert en Espagne, ou encore l’entrée au capital de l’agrégateur d’énergie partagée, Selfee et la levée de fonds de 40 millions d’euros pour ZE-Energy, dont EverWatt est actionnaire.

Pour 2022, la société vise une croissance anticipée de 100% et la réalisation de 100 projets de boucles locales d’énergie d’ici 2025. EverWatt souhaite également atteindre la neutralité carbone en 2023. Pour rappel, le fonds d’investissement Transition Evergreen est actionnaire d’EverWatt à 74%.

L’Association des Maires d’Île-de-France (Amif), Île-de-France Energies, l’AREC Île-de-France, et l’Ademe Île-de-France clôturent ce 19 avril, les candidatures à leur 3e édition du Trophée des Communes pour la rénovation énergétique.

Chaque année depuis 3 ans, le Trophée des Communes pour rénovation énergétique récompense cinq communes et intercommunalités particulièrement engagées dans la rénovation énergétique de son patrimoine bâti, privé, public ou social. Vous avez encore quelques heures pour vous inscrire dans l’une des quatre catégories : communes de moins de 10 000 habitants, communes de 10 000 à 30 000 habitants, communes de plus de 30 000 habitants, intercommunalités. Si votre commune ou intercommunalité porte un ou plusieurs exemplaires en matière de rénovation énergétique, c’est le moment de les mettre en valeur !

Les prix dans les quatre catégories, ainsi qu’un coup de cœur du jury, seront remis sur le salon de l’AMIF les 28 et 29 juin 2022. Cliquez ici pour candidater.

Le média local indépendant Enlarge Your Paris et les Magasins généraux ont publié début mai la nouvelle édition du Guide des Grands-Parisiens. Un ouvrage qui rassemble les bons plans et bonnes adresses culturelles et touristiques de la métropole, et propose de traverser le Boulevard périphérique pour découvrir les atouts insoupçonnés de la (grande) banlieue.

L’imaginaire de Paris évoque trop souvent, pour de nombreux habitants de la région comme de touristes étrangers, une vision qui place la tour Eiffel, Notre Dame ou encore le musée du Louvre au cœur des attractions culturelles. Et pour cause, si la capitale est dans le top 3 des plus visitées au monde, c’est en grande partie grâce à ces joyaux qui ont fait sa renommée à travers les siècles. Pourtant, l’héritage culturel et patrimonial de Paris est loin de se limiter à ses vingt arrondissements, en témoigne l’impressionnante richesse de son capital extra-muros. « La problématique du Grand Paris n’est pas la qualité ou la quantité de son offre de lieux de culture ou d’espaces naturels, mais bien l’accès à l’information pour les découvrir et les visiter », constate Renaud Charles, rédacteur en chef du média local indépendant Enlarge Your Paris. C’est cette diversité méconnue que se propose de découvrir la nouvelle édition du Guide des Grands-Parisiens, gommant au passage la fracture que le fameux Périph’ opère encore aujourd’hui dans les mentalités. 

Publié une première fois en 2018 par les journalistes d’Enlarge Your Paris et les Magasins généraux, centre de création installé à Pantin fondé par BETC, la version 2021 propose d’ouvrir grand les yeux sur une métropole aux multiples facettes. « L’Île-de-France est desservie par près de 380 gares qui permettent à des zones urbaines denses de côtoyer des espaces très ruraux dans un mélange de ville et campagne, en somme. On ne peut donc plus raisonner à l’échelle de Paris et de ses 100 km2 pour retracer l’histoire régionale de 12 millions d’habitants », relate le journaliste. Pour mieux raconter ce récit nouveau, le guide a conçu une carte inédite du Grand Paris tel qu’il est perçu par ceux qui le vivent et le pratiquent au quotidien. Composée de dix « Grands Quartiers » aux noms évocateurs, elle se veut le reflet d’un territoire en perpétuelle mutation. La preuve, cette nouvelle édition s’est enrichie de deux quartiers supplémentaires par rapport au premier tirage : « La forêt enchantée » et « Les champs ». « Le parc naturel du Vexin et ses paysages qui rappellent ceux de la Normandie voisine est à titre personnel ma plus belle découverte de cette édition », confie R. Charles, qui précise d’ailleurs que toutes les références énoncées sont accessibles en transports en commun pour favoriser la mobilité de tous. 

Un Grand Paris plus vert qu’il n’y paraît !

À l’aune du réchauffement climatique et de la crise sanitaire liée au Covid-19, ce guide sonne avant tout comme une ode à réinventer les loisirs pour les décentrer de Paris intra-muros. « Tandis qu’on tentait de l’éviter avant la pandémie et qu’elle se résumait surtout à une zone de transit pour de nombreux Franciliens, la région est désormais considérée davantage comme véritable une ressource pour l’abondance de ses sorties », poursuit R. Charles. De fait, les confinements successifs ont mis en lumière l’appétence des citadins pour la nature et la quête des grands espaces. Avec ses quatre parcs naturels qui couvrent 27 fois la surface de Paris, l’Île-de-France n’a rien à envier à ses voisines de Londres ou Berlin en matière d’espaces verts qui favorisent l’attractivité ! Le Grand Paris semble donc bien plus vert qu’il n’y paraît, d’autant plus que seulement un quart de son territoire est dévolu à la ville. 

Parmi les 300 adresses sélectionnées avec soin et puisées parmi ses milliers de reportages, la rédaction brosse ainsi un portrait enrichi de Paris et sa banlieue, et donne à voir une facette peu commune de la métropole. Et pour la première fois le guide paraît également en anglais. Distribué dans les grandes métropoles européennes, The Greater Paris Guide devrait donc encourager les touristes qui reviennent peu à peu depuis cet été, à s’aventurer en dehors des sentiers battus esquissés par les grandes institutions de la capitale.

Après avoir décalé son lancement de cinq mois, Green-Got lancera ses services bancaires mi-octobre, avec comme ambition de verdir la finance. Elle cumule déjà près de 20 000 pré-inscriptions.

Selon de nombreuses associations et ONG, les banques financent encore trop abondamment les énergies fossiles. C’est la raison pour laquelle Maud Caillaux (qui vient d’être nommée au classement des « 30 under 30 » de Forbes), Fabien Huet et Andréa Ganovelli ont créé Green-Got.

L’offre de cette néobanque « verte », qui devait être disponible au mois de mai dernier, sera finalement lancée au milieu du mois d’octobre prochain. Elle offrira à ses utilisateurs, pour six euros par mois, un moyen simple de financer la transition écologique via une application mobile comprenant les fonctionnalités suivantes :

  • Un compte courant pour payer et être payé avec une empreinte écologique réduite, calculer les émissions de CO2 liées à ses dépenses, participer à la préservation de la forêt amazonienne à chaque transaction et financer le nettoyage des océans et les énergies renouvelables
  • Un compte épargne (il sera mis sur le marché en janvier 2022) pour financer les grands piliers de la transition écologique : économies d’énergie, transports bas carbone, énergies renouvelables, gestion des forêts et de l’eau, etc.
  • Un tableau de bord pour suivre son impact environnemental et celui de la communauté Green-Got, directement depuis l’application

« Notre cible, plutôt urbaine et CSP+, est âgée de 25 à 40 ans, car c’est la cible la plus sensible à ces enjeux et la moins réticente à franchir le pas d’une néobanque », déclare Andréa Ganovelli, cofondateur de Green Got.

Pour le moment, la banque a levé des fonds auprès de business angels, parmi lesquels on trouve William Lévy, spécialiste des néobanques et de la fintech, David Moison, cofondateur de Transatel, Raphael Theron, cofondateur de PriceMatch et Georges Gomes, cofondateur de Ulink. Les montants collectés se montent à 500 000 euros.

Green-Got est le nom commercial de Domino SAS, société enregistrée auprès de l’ORIAS en tant que courtier en assurance et réassurance et qui opèrera en tant qu’agent prestataire de services de paiement pour le compte de PPS EU SA, établissement de monnaie électronique agréé par la Banque Nationale de Belgique.

La société Ecovégétal a été retenue pour fournir 11 000 m² de tapis précultivés sur la ligne 9 du tram. Quant à Colas, il se voit confier deux contrats par la RATP pour le projet de construction de l’extension du tramway T3 sur une longueur de 3,2 km.

Le Tram 9, mis en service en avril 2021, relie la Porte de Choisy au centre-ville d’Orly en 30 minutes, pour une distance totale de 10 km. Ses 19 stations desservent 6 villes : Paris 13e, Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi, Thiais et Orly-ville. 70 à 80 000 voyageurs sont attendus dès 2021 et ce chiffre devrait encore augmenter en année pleine. Le chantier est financé par l’État, la Région Île-de-France, le département du Val-de-Marne, la ville de Paris, l’établissement public territorial Grand Orly-Seine-Bièvres et Île-de-France Mobilité.

La société Ecovégétal a été retenue pour fournir 11 000 m² de tapis précultivés. Ces tapis, posés par la société Robert Paysage, sont situés avenue de la république et avenue de Newburn à Choisy-le-Roi et voie des cosmonautes et voie des saules à Orly (94).

Ces tapis sont précultivés à Broué (28), site de production d’Ecovégétal et siège social de la société. Ils permettent une utilisation immédiate des voies dès la mise en œuvre, tout en assurant une grande diversité végétale. Contrairement à du gazon, les tapis précultivés demandent très peu d’entretien. L’aspect végétal évolue au cours des saisons. Les nattes sont végétales et biodégradables, précultivées avec des espèces de sedums (65 à 75 %) et de plantes vivaces adaptées (25 à 35 %). La végétalisation ne demande aucun traitement phytosanitaire et apporte une flore spontanée, visible au fil des saisons.

Dans l’Ouest parisien, Colas s’est vu confier deux contrats par la RATP, à la suite d’appels d’offres, pour le projet de construction de l’extension du tramway T3 sur une longueur de 3,2 km entre le terminus actuel de la porte d’Asnières et la porte Dauphine. Avec sept nouvelles stations qui desserviront notamment la Porte Maillot, le Palais des Congrès et l’Université Paris-Dauphine, cette extension permettra également de renforcer le maillage du réseau de transport actuel avec de nouvelles connexions au RER C et au futur prolongement du RER E à l’ouest (EOLE) ainsi qu’aux réseaux de métro et de bus.

Le premier contrat porte sur les études d’exécution, les travaux de pose de voie ferrée et les travaux d’infrastructures. Il inclut la réalisation des massifs caténaires, des plateformes, des multitubulaires, du génie civil des stations ainsi que les bordures et les revêtements minéraux et végétaux de la voie. Le montant des travaux, s’élève à 29 millions d’euros.

Le second contrat concerne les études et la construction de la Ligne Aérienne de Contact (LAC) ainsi que les équipements de traction en ligne sur l’ensemble de l’extension. Il comprend les études d’exécution, la fourniture, l’installation et les essais sur l’ensemble des 6,4 km de Ligne Aérienne de Contact, et l’installation des équipements nécessaires à la distribution électrique en ligne. Les travaux s’élèvent à 4 millions d’euros.

Ces deux marchés représentent un montant total de 33 millions d’euros. Leur réalisation contribuera à la mise en service du T3b fin 2023.

Une fois que le parc naturel régional Brie et Deux Morin sera créé, un quart de l’Île-de-France sera couvert par ces territoires qui mettent l’accent sur la lutte contre l’érosion de la biodiversité et la préservation des paysages.

Ayant pour mission de protéger les paysages et le patrimoine naturel et culturel par une gestion adaptée, de contribuer au développement économique, social et culturel et à la qualité de la vie, tout en contribuant à assurer l’accueil, l’éducation et l’information du public, les parcs naturels régionaux (PNR) sont au nombre de quatre en Île-de-France (PNR Oise-Pays de France, de la Haute Vallée de Chevreuse, du Vexin français, du Gâtinais français). Un cinquième parc est en cours de création (PNR Brie et Deux Morin).

Curiosité institutionnelle à leur création, les parcs ont été confortés au fil du temps, tout en conservant un rôle d’expérimentateurs au profit de l’innovation et du transfert d’expériences. Accompagnement de la transition écologique, aménagement durable du territoire, appui aux démarches sobres en émission de carbone, promotion d’une agriculture et d’un tourisme durables, renforcement de la cohérence des actions locales dans les domaines de l’énergie et du climat… Les champs d’intervention des parcs naturels régionaux se sont progressivement élargis, mais dans une recherche de moyens efficaces, pour, in fine, développer les territoires en préservant et en valorisant les richesses naturelles, culturelles et paysagères remarquables pour lesquelles ils ont été classés. C’est ce que rappelle une note de l’Institut Paris Région, consacrée à cette thématique.

Les parcs naturels régionaux franciliens couvrent aujourd’hui 327 communes, soit 25 % de l’Île-de-France et 38 % du rural francilien. Cela représente 425 000 habitants et 97 000 emplois, soit 3,5 % de la population et 1,7 % de l’emploi régional.

Le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse est le premier parc créé en Île-de-France, en 1985. Ces dernières années, il a développé des actions dans les domaines de la réouverture des fonds de vallée, la mobilité, l’artisanat d’art, la densification des zones bâties et la restauration des cours d’eau, ainsi que les plans Paysages et Biodiversité, notamment.

Le PNR du Vexin français, créé en 1995, est quant à lui reconnu pour la qualité de ses paysages ruraux et de ses villages. Il a été le premier parc classé « Pays d’art et d’histoire » en 2014. Ces dernières années, il a notamment mené des actions dans les domaines des trames éco-paysagères, des vergers, des mesures agroenvironnementales, de la mobilité, de l’observation photographique des paysages, de l’accompagnement de l’artisanat, de la fédération de l’ensemble des acteurs du territoire (Cap Vexin) et de la promotion des démarches participatives.

Le www.parc-gatinais-francais.fr, classé en 1999, a de son côté développé des actions dans les domaines de l’agroforesterie, de la filière chanvre, de l’écoconstruction, de la trame noire (réseau écologique propice à la vie nocturne), de la production d’énergies renouvelables, du suivi de l’évaluation, des stratégies foncières et de l’optimisation du foncier, notamment.

Enfin, le PNR Oise-Pays de France, créé en 2004, est le seul parc francilien interrégional, situé entre Hauts-de-France et Île-de-France. Ces dernières années, il a développé en particulier des actions dans les domaines de la forêt, des corridors écologiques entre massifs forestiers, de l’architecture, de l’urbanisme et des paysages, et de la mise en œuvre du programme européen Leader (soutien aux projets pilotes en zone rurale).

Actuellement en création, le PNR Brie et Deux Morin, situé à l’Est de l’Île-de-France, est le dernier des PNR franciliens à voir le jour. Son territoire à dominante agricole épouse les bassins-versants du Grand et du Petit Morin jusqu’à la Marne, en connexion avec les milieux naturels du Sud et de l’Ouest francilien, de la Champagne et des forêts picardes. Rare région bocagère d’Île-de-France, le territoire est marqué par la présence de l’élevage laitier, d’une tradition cidricole et d’un réseau hydrographique très dense. Ses enjeux concernent le patrimoine et les activités liées aux rivières et aux vallées, son rôle historique d’approvisionnement de la capitale, l’architecture briarde, les fromages et les produits laitiers, les écomatériaux (chanvre, lin, etc.).

Le premier baromètre national des villes marchables, organisé par le collectif « Place aux piétons », est sans appel : les municipalités françaises doivent revoir leur copie. En Île-de-France, Paris obtient la note de 8,7/20 alors que Sceaux arrive en tête, avec 13,24/20.

Du 7 décembre 2020 au 15 mars 2021, le collectif « Place aux Piétons », qui regroupe la Fédération française de randonnée et les associations 60 millions de piétons et Rue de l’Avenir, a proposé aux Français, en partenariat avec l’Ademe, de remplir une enquête en ligne pour recueillir leur ressenti sur la « marchabilité » de leur commune et leur avis sur la manière d’améliorer le sort des piétons dans les espaces urbanisés.

La région Île-de-France obtient la note moyenne de 8,7/20 ce qui est sous la moyenne nationale, elle-même assez basse également (9,20/20). Quant à la ville de Paris, c’est un 8,56/20 qui lui est attribué. Parmi les villes de plus de 20 000 habitants, c’est la ville de Sceaux (92) qui arrive en tête (note de 13,24), devant Guyancourt (78), avec la note de 13,11 et Gif-sur-Yvette (91)         avec 12,25/20.

Les principales critiques formulées par les piétons sont tout d’abord le manque d’intérêt porté par les municipalités aux piétons, avec une note de 7,4 sur 20. Le manque de confort des déplacements à pied suit, avec une note de 8,6 sur 20. 69 % des répondants se plaignent en effet des empiètements sur les espaces réservés aux piétons (terrasses, étalages…) et de la présence d’obstacle (poubelles, poteaux…).

Le critère « Sécurité des déplacements à pied » obtient quant à lui un peu plus que la moyenne (10,1 / 20). 63 % des personnes interrogées pensent que, pour les enfants, les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite, se déplacer à pied est dangereux. Et 61 % affirment qu’il est difficile de rejoindre à pied les communes voisines en sécurité.

  • Des trottoirs plus larges, bien entretenus, sécurisés et sans obstacles (poteaux, poubelles, panneaux, terrasses, étalages…) – 41%
  • Réserver les trottoirs aux déplacements à pied – 30%
  • Verbaliser davantage le stationnement des véhicules motorisés sur les passages piétons et les trottoirs – 28%
  • Modérer la vitesse des véhicules automobiles sur les lieux fréquentés par les piétons – 27%
  • Constituer un réseau complet de cheminement piétons dans la ville, traiter les points noirs et les coupures urbaines – 25%

Le questionnaire est volontairement inspiré du baromètre des villes cyclables dans sa construction et de son précédent allemand (à des fins de comparabilité) et consiste en une quarantaine de questions.

  • Le ressenti du répondant sur son quotidien de piéton : facilité ou difficulté à se déplacer à pied, relations avec les autres usagers de la voie publique…
  • Le sentiment de sécurité quand il marche, décliné suivant les lieux et les publics
  • Le confort de marche : à travers des questions qui portent sur l’existant : aménagements et aménités, signalétique, information. Sont-ils respectés par les usagers, les riverains, les autres usagers ?
  • Son avis sur l’importance donnée aux déplacements à pied par la commune
  • Son avis sur les aménagements et équipements pour améliorer le quotidien des marcheurs

26 entreprises spécialisées dans les produits et matériaux de construction du bâtiment se regroupent pour créer une nouvelle filière « Responsabilité Élargie du Producteur » consacrée à leurs déchets. Elle prendra la forme d’un éco-organisme, Valobat.

Selon l’Ademe, parmi l’ensemble des déchets générés chaque année en France, ceux du Bâtiment et des travaux publics (BTP) représentent le plus gros tonnage (comparés aux déchets ménagers et d’autres activités économiques) : 227,5 millions de tonnes sur 324, tous déchets confondus.

  • 42,2 Mt pour le bâtiment
  • 185,3 Mt pour les travaux publics
  • Déchets inertes (211,3 Mt). Ils représentent 97 % des déchets de travaux publics
  • Déchets non inertes non dangereux (13,2 Mt). Dans ce cas, c’est le bâtiment qui en génère le plus, avec 9,7 Mt (particulièrement dans le second œuvre)
  • Déchets dangereux (environ 3 Mt, soit moins de 2 %)

Dans ce contexte, 26 entreprises se sont regroupées pour créer une nouvelle filière « Responsabilité Élargie du Producteur » (REP) consacrée aux produits et matériaux de construction du bâtiment. Elle verra le jour à partir du premier janvier 2022 et sera baptisée Valobat. Elle vise à responsabiliser les metteurs sur le marché de produits ou matériaux de construction sur la gestion de leurs déchets.

Valobat prendra la forme d’un éco-organisme, structure privée à but non lucratif à laquelle les producteurs concernés par la REP transfèrent leurs obligations de gestion de la fin de vie, moyennant le paiement d’une contribution financière. Valobat a pour projet de couvrir un périmètre multi-matériaux (inertes, plâtres et mortiers, isolants, plastiques…) et ainsi simplifier le quotidien des détenteurs. Ses missions seront les suivantes :

  • Prendre en charge pour chaque metteur sur le marché adhérent la gestion de fin de vie des produits et matériaux de construction du bâtiment (PMCB)
  • Offrir un service pertinent et adapté de points de collecte à tous les détenteurs de déchets de PMCB
  • Créer de la valeur en développant les filières de valorisation des déchets du bâtiment
  • Accompagner l’évolution des pratiques de l’ensemble des acteurs de la filière

Les 26 entreprises ou organisations fondatrices de Valobat sont Aliaxis, Briand, Elydan, Etex, Etex France Exteriors, Fayat, Forbo, Gerflor, Hansgrohe, Isover, Knauf, Knauf Insulation, Legrand, Monier (groupe BMI), Nexans, Placoplatre, PrysmianGroup, Rexel, Rockwool, Schneider Electric, Saint-Gobain Distribution Bâtiment France, le SNFA, l’Enveloppe Métallique du Bâtiment, Soprema, Tarkett et l’UFME.