C’est officiel, la tournée des drapeaux – olympique et paralympique – a débuté le 8 septembre dernier à Saint-Denis. Tony Estanguet, le président des Jeux Olympiques de Paris 2024, et Mathieu Hanotin, maire de Saint-Denis, ont donné le top départ de cette « boucle » qui va relier plusieurs villes de France.

Il était logique de commencer par la ville de Saint-Denis, située en Seine-Saint-Denis, département qui accueillera les villages des athlètes et des médias ainsi que diverses épreuves sportives (au Stade de France et au centre aquatique olympique).

La tournée va ensuite se prolonger dans plusieurs villes françaises, avant de revenir en Île-de-France. Voici les dates de son passage (en tout, une trentaine de municipalités seront visitées jusqu’à la mi-octobre avant que les drapeaux ne soient hissés sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris) :

Légèrement freinée en 2020 en raison de la crise sanitaire, la tendance des échanges commerciaux entre l’Irlande et la France est néanmoins en nette progression ces dernières années (+11% de croissance en 2019). Si le commerce bilatéral se porte bien et fait de la France le troisième fournisseur de l’Irlande et son septième client, les liens qui unissent les deux pays devraient être amenés à se renforcer et se diversifier, à l’heure où le Brexit rebat les cartes de l’économie européenne. 

À l’occasion de la venue du vice-premier ministre Leo Varadkar – 10 jours après la visite d’Emmanuel Macron à Dublin -, rencontre avec Patrick TORREKENS, Directeur France d’Enterprise Ireland, qui accompagnait la délégation chargée de développer les investissements bilatéraux. Il revient pour Grand Paris Durable sur les enjeux visant à dynamiser les réseaux d’affaires entre Paris et Dublin.

Interview de Patrick Torrekens - Grand Paris Durable
Interview de Patrick Torrekens – Grand Paris Durable – © Enterprise Ireland

Notre agence économique agit comme un véritable accélérateur de business. Avec un focus essentiellement placé sur le TPE et PME, ce sont au total quelque 5 000 clients que nous accompagnons dans leur développement sur les marchés internationaux, dont près de 400 spécifiquement en France. Hormis le secteur agroalimentaire, géré par une entité spécialisée, nous proposons un accompagnement dans tous les secteurs industriels et de services. D’une part, notre rôle de facilitateur permet de mettre en contact des entreprises irlandaises avec des partenaires français pour nouer des partenariats commerciaux pérennes. D’autre part, nous aidons les sociétés irlandaises à remporter des projets en propre dans l’Hexagone.

L’économie irlandaise étant par proximité géographique et historique très liée à celle de la Grande-Bretagne, le Brexit a quelque peu bousculé la nature de nos échanges commerciaux et nous avons depuis lors adopté une réelle stratégie de diversification. Désormais, c’est donc l’une de nos principales priorités que de conseiller nos clients irlandais à diversifier leur activité à l’export vers d’autres marchés que le marché britannique, et notamment celui de la zone euro. 

La tendance à la progression des échanges commerciaux entre la France et l’Irlande ne cesse de se confirmer avec les années. On estime un montant à l’export de 14,5 milliards d’euros vers la France, et de 17 milliards d’euros à l’import pour l’année 2020. Au-delà de ces chiffres qui traduisent une vision macro-économique de notre balance commerciale, un fait intéressant pour le marché français est que la plupart des échanges se réalisent à travers des partenariats qui intègrent nos entreprises irlandaises dans tous les secteurs, que ce soit pour l’industrie pharmaceutique, la construction de data center ou encore pour des projets complexes comme le Grand Paris Express ou le Celtic Interconnector, pour citer quelques exemples. Depuis début 2021, Enterprise Ireland comptabilise une vingtaine de nouveaux clients et parmi eux, 70% opèrent en France à travers ces partenariats que j’évoquais. 

En raison du Brexit, nous avons connu de récents changements dans les relations commerciales entre nos deux pays, ne serait-ce que sur la question des liens maritimes. Depuis la sortie de l’UE par Royaume-Uni, les routes directes entre l’Irlande et le continent se sont fortement développées avec la nécessité d’acheminer plus de marchandises sans devoir transiter par le Landbridge (pont routier entre l’Irlande et l’UE continentale via la Grande-Bretagne, ndlr). On constate effectivement que de nombreuses autorités portuaires françaises et européennes investissent dans de futurs équipements pérennes dans cette perspective de long terme. Le prisme du Brexit permet également de constater un changement dans les écosystèmes de distribution : là où l’Irlande était fortement intégrée dans l’environnement britannique jusqu’à lors, elle traite désormais d’avantage avec l’écosystème français ou celui du Benelux, ses plus proches voisins continentaux.

Par ailleurs, la pandémie liée au Covid a illustré nos dépendances aux marchés lointains, et la volonté politique irlandais actuelle vise à développer de nouveaux marchés de proximité et durables, dont la France fait assurément partie.

Participer à la construction de la Métropole du Grand Paris est effectivement l’occasion formidable de travailler à un projet urbain complexe. Nous suivons d’ailleurs cette aventure avec grand intérêt depuis ses débuts, et le système très transparent d’appel d’offres mis en place par la Société du Grand Paris nous permet d’être tenus au courant de chaque nouvelle étape et opportunité business à cet égard.

À l’heure actuelle, quatre entreprises irlandaises sont directement impliquées dans les chantiers grands-parisiens. ECOCEM France aide aux côtés d’Eiffage Génie Civil les acteurs de la construction à réduire leur impact environnemental grâce à du béton ultra bas carbone, EQIOM est très active dans la réutilisation de matériaux, le transport fluvial et la logistique dite « verte », Cubis Systems propose quant à elle des solutions innovantes d’accès au réseau et de protection des câbles pour les projets d’infrastructures, et enfin Oradeo est l’un des principaux fournisseurs européens de services d’assistance à l’ingénierie et la construction, et s’attelle actuellement aux lignes 16 et 17 du futur métro aux côtés de Demathieu Bard.

Nous souhaitons fortement que ces sociétés impliquées permettent d’attirer dans leur sillage d’autres clusters d’entreprises, sur des chantiers métropolitains et ailleurs sur le territoire. De fait, je suis convaincu que ce projet phare peut servir de tremplin à l’investissement de nouveaux talents et expertises irlandaises sur l’ensemble du marché français.

Historiquement, nos deux pays ont toujours cultivé une proximité évidente pour coopérer efficacement. La façon de faire du business repose sur des valeurs identiques et nous partageons la même volonté de réaliser des projets communs d’envergure, à l’image des chantiers dans la Métropole du Grand Paris ou du Celtic Interconnector. Suite à la crise liée à la pandémie, les plans de relance français et irlandais comportent d’ailleurs de nombreuses synergies, notamment en matière d’économie durable et de transformation digitale, d’aide à la relocalisation d’entreprises du secteur industriel pour rapprocher les unités de production. Ce sont là des ambitions partagées et des thématiques autour desquelles les entreprises de nos deux pays développent des compétences et se retrouvent.

Aussi, les nouveaux défis d’aujourd’hui posés par le Brexit nous imposent de renforcer cette proximité et cette contiguïté de valeurs autour de l’aventure européenne. Notre engagement européen n’a jamais été aussi fort et à ce titre, l’Irlande s’inscrit entièrement dans la logique des décisions prises à Bruxelles. 

En premier lieu, cette première interconnexion électrique entre la France et l’Irlande permettra d’assurer l’approvisionnement en énergie pour une grande partie de l’île. Il s’agit donc de pérenniser et surtout de sécuriser de futures ressources. Ensuite, ce projet porté par RTE en France et son homologue irlandais EirGrid répond à des enjeux européens en matière de transition énergétique et de lutte contre le changement climatique. En effet, cette liaison contribuera à proposer de l’énergie plus durable et au meilleur prix, en facilitant l’évolution des modes de consommation vers un mix électrique à bas carbone. Et en cela, l’expertise de nos deux pays en matière d’éolien offshore servira assurément à bâtir un projet autour de la durabilité de nos ressources énergétiques.

Pendant le premier confinement, l’accès au sport a été fortement limité, ce qui a eu pour conséquence une baisse inédite de l’activité physique des Franciliens. Les pratiquants ont dû s’adapter et faire évoluer leurs habitudes. Comment le sport s’est-il inscrit dans ce nouveau quotidien ? Réponses.

En 2020, le premier confinement lié à la pandémie a brutalement changé les conditions de vie des Franciliens. En termes de pratiques sportives, la plupart des disciplines étaient impraticables. L’interdiction de sortir, de se déplacer et la fermeture des lieux publics non indispensables (parcs, équipements sportifs), des clubs, des structures privées commerciales auraient pu avoir raison de l’activité physique et sportive.

Si celle-ci a effectivement beaucoup diminué, les Franciliens ont pu, en partie, s’adapter et faire évoluer leurs habitudes. Les clubs et le secteur privé ont tenté de reconfigurer leur offre (séance de sport en ligne notamment) et ce, dans des délais courts. Des modalités de pratique qui existaient déjà (numériques, au domicile) et certaines disciplines (fitness, course à pied) ont trouvé un nouveau public. C’est ce que rappelle un dossier dédié à cette thématique et publié en juin 2021 par l’Institut Régional de Développement du Sport (IRDS).

Dans un contexte où l’accès au sport était fortement limité, 69 % des Franciliens ont modifié leurs habitudes sportives. Seuls 35 % ont déclaré s’être adonnés à une activité sportive au moins une heure par semaine. Avant le confinement, ce taux était de 61 %, soulignant une baisse de la pratique régulière d’une ampleur sans précédent.

Les Franciliens ont été contraints de revoir leur rythme de pratique à la baisse : 62 % ont réduit leur activité physique habituelle. En revanche, 7 % des Franciliens ont déclaré avoir intensifié leur pratique pendant cette période, contre 20 % au niveau national. Il est vrai que l’Île-de- France a été l’une des régions les plus touchées par l’épidémie et que les conditions étaient peut-être plus difficiles qu’ailleurs (exiguïté des logements, sport en extérieur interdit la journée à Paris…).

L’impact du confinement n’a pas été le même selon le mode de pratique de la personne. Pour les sportifs d’ordinaire encadrés par un éducateur ou un coach, la fermeture des associations sportives et des structures privées commerciales les a obligés à s’organiser seuls, ou presque.

Un obstacle supplémentaire par rapport aux sportifs non encadrés. La compétition et la rencontre avec les autres sont par ailleurs des sources de motivation plus importantes pour eux, or ces attentes étaient plus difficiles à satisfaire en période de confinement. Enfin, leurs activités sont plus souvent en interaction avec les autres (sports collectifs, sports de combat…), alors que les restrictions sanitaires imposaient une pratique solitaire.

Certains sports ont été moins pénalisés que d’autres. Le fitness (45 % des sportifs), la course à pied (44 %) et la randonnée (42 %) arrivent en tête des activités pratiquées durant le confinement. D’autres sports qui se pratiquent en intérieur ont aussi été moins touchés par les contraintes du confinement comme la musculation (26 % des sportifs) ou le yoga (17 %). Ces activités se limitent à la sphère privée : le plus souvent seul (61 %), en couple (26%) ou en famille (23%).

Le fitness et le yoga ont été privilégiés par les femmes et les moins de 55 ans. Les coureurs et les adeptes de la musculation étaient plus souvent des hommes et des personnes de moins de 35 ans. La marche a surtout eu du succès auprès des personnes de plus de 55 ans.

Pendant la période de confinement, les activités physiques au domicile ont occupé une place importante. Faute de pouvoir se déplacer, les Franciliens se sont adonnés à leurs activités sportives chez eux. En temps normal, 22 % des sportifs exercent une activité sportive régulière au domicile ; cette proportion est passée à 72 %, reflétant un bouleversement des modalités de pratique et d’organisation.

Les conditions de logement des Franciliens sont devenues un critère d’accès au sport : 36 % des Franciliens ont ainsi déclaré ne pas avoir suffisamment d’espace chez eux pour exercer une activité sportive. Cette proportion grimpe à 42 % à Paris où les logements sont plus petits contre 28 % en grande couronne.

Au domicile, la pratique avait lieu le plus souvent en intérieur (54 % des sportifs), parfois en extérieur (32 %) lorsque cela était possible (cours, terrasse, jardin…). Les femmes, les moins de 55 ans, les Parisiens et les prati­quants occasionnels ayant intensifié leur pra­tique pendant le confinement ont eu plus souvent tendance à pratiquer chez eux plutôt que dans les espaces publics. Un résultat qui peut surprendre pour les Parisiens au vu de leurs conditions de logement, mais il faut rap­peler que pendant la majeure partie du confi­nement les activités sportives hors domicile étaient interdites entre 10 heures et 19 heures.

Séparation, marquage, continuité, courbure… La conception de pistes cyclables ne s’improvise pas, elle doit répondre à un certain nombre de règles favorisant l’usage du vélo au cœur de la ville.

L’Île-de-France comptait, début 2019, 5 835 km d’aménagements cyclables, selon l’Institut Paris Région. Ces linéaires se répartissent de la façon suivante : 2 417 km à Paris et dans les départements de petite couronne et 3 418 km dans les territoires de grande couronne. L’essentiel de ces réalisations se concentre dans les espaces urbanisés, en petite couronne et dans les polarités urbaines de grande couronne. En revanche, de nombreuses petites villes, bourgs, villages, sont dépourvus d’aménagements cyclables.

Mais alors que la Région Île-de-France vient de débloquer, dans le cadre du RER Vélo, un budget de 300 millions d’euros pour le développement de neuf itinéraires, dont cinq devraient être prêts pour 2025, la question de savoir quelles sont les bonnes pratiques de conception d’une piste cyclable est plus que jamais d’actualité.

Dans son Guide des Aménagements Cyclables, l’association Paris en Selle rappelle que les pistes cyclables ont pour principal objectif de limiter les rencontres avec les véhicules motorisés afin d’optimiser la sécurité objective (le risque d’accident proprement dit) et subjective (le ressenti des usagers).

Ce dernier point est crucial pour augmenter la pratique. Pour une majorité des citoyens, faire du vélo n’est envisageable que si on leur garantit une expérience (quasi) sans voitures. Le réseau des pistes cyclables assure également au vélo d’être un mode de déplacement efficace pour relier un point A et un point B, par rapport aux autres modes, notamment la voiture.

Des pistes cyclables sont nécessaires dès que le trafic motorisé est important (plus de 2 000 véhicules / jour). Les bandes cyclables (marquage, sans séparation physique) et les voies bus partagées sont à éviter. Elles ne sont pas assez sécurisantes et sont difficiles à faire respecter (stationnement sauvage, scooters…). Une bande cyclable fait 2,10 m ou plus de large (marquage inclus) et jamais moins de 1,80 m, pour ne pas légitimer les dépassements rasants. Une surlargeur de 70 cm doit être ajoutée en présence de stationnement.

Comme le rappelle le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), il est également primordial d’assurer la continuité de la piste cyclable au droit des arrêts de transports collectifs, des passages piétons et des accès privés.

Aux abords des arrêts de transports collectifs et des passages piétons, les piétons et les cyclistes ont un cheminement clairement identifié, que ce soit en section courante ou en intersection. Cela évite les éventuels conflits et incompréhension réciproques qui surviennent souvent lorsque l’on propose un espace partagé, sans véritable statut.

Il est également important de prêter une attention particulière aux rayons de courbure des infrastructures, car ceux-ci ont un impact important sur les pratiques de circulation. Pour les aménagements cyclables, notamment structurants, il est nécessaire de proposer des rayons de courbure importants, ne contraignant pas les cyclistes à ralentir pour aborder les girations. Car le rayon de courbure affecte la vitesse à laquelle un cycliste peut rouler : inférieur à 10 m, il oblige généralement les cyclistes à ralentir, voire à freiner. Plus l’aménageur veut garantir un niveau de service élevé, par exemple en permettant aux cyclistes de circuler à 20 km/h en section courante, plus le rayon de courbure devra être grand.

Pour les circulations motorisées qui croisent des itinéraires cyclables, des rayons de courbure faibles favorisant une maîtrise des vitesses des véhicules motorisés et une meilleure sécurité sont à privilégier. La mise en place d’un rayon de courbure très important, facilitant la giration des poids-lourds et des bus, générera aussi l’augmentation des vitesses d’autres usagers comme les véhicules légers et sera source de conflits avec les piétons et les cyclistes.

L’Institut Paris Région, l’Association des maires d’Île-de-France (AMIF) et Île-de-France énergies ont organisé la deuxième édition du Trophée des communes pour la rénovation énergétique le 1er juillet dernier, lors du Salon de l’AMIF. Cinq collectivités lauréates ont été récompensées pour leur engagement en faveur de la rénovation énergétique sur leur patrimoine bâti (public, social ou privé).

Financé dans le cadre du programme Rénovation des Immeubles de Copropriété en France
(RECIF), ce Trophée vise à récompenser les collectivités pour leur engagement en faveur de la rénovation énergétique sur l’ensemble de leur patrimoine bâti (public, social ou privé).

Le jury a notamment étudié la stratégie et les ambitions fixées en matière de rénovation, la mise en place d’actions de sensibilisation et d’outils financiers et d’accompagnement, ainsi que l’exemplarité d’un projet de rénovation dans lequel la collectivité a joué un rôle central.

Dans la catégorie des collectivités de moins de 10 000 habitants, le Trophée des communes pour la rénovation énergétique a été décerné à la ville de Labbeville (95) pour son projet d’envergure de rénovation énergétique de l’ensemble de son parc communal depuis 2010.

Le Trophée destiné aux collectivités de 10 000 à 30 000 habitants a été remis à la commune d’Arpajon (91) pour le déploiement d’une opération programmée d’amélioration de l’habitat. Dans la catégorie des plus de 30 000 habitants, Créteil (94) a été récompensée pour la mise en place d’une stratégie de réduction des consommations énergétiques des bâtiments communaux ainsi que pour l’accompagnement de la rénovation des logements.

L’Établissement Public Territorial Grand Paris Seine Ouest (92) s’est vu attribuer le Trophée dans la catégorie des intercommunalités pour sa stratégie d’incitation énergétique pour le parc bâti social et privé. Enfin, le Trophée coup de cœur a été décerné à la commune de Montfermeil (93) pour le dispositif de parcours de rénovation énergétique performante du pavillonnaire.

Les membres du jury étaient les suivants : Association des maires d’Île-de-France (AMIF), Île-de-France Énergies, AREC Île-de-France, Région Île-de-France, Banque des Territoires, Soliha, Fédération Française du Bâtiment du Grand Paris, Rénoactif, Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), Ekopolis, Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA), Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB) et le réseau des Acteurs du Climat et de la Transition Energétique dans une Île-de-France Solidaire (ACTIFS).

Alors que de plus en plus d’habitants aspirent à vivre au vert, de nouvelles formes d’urbanisation, plus sobres en consommation d’espaces et plus intenses en nature, apparaissent. L’Institut Paris Région leur consacre une imposante étude.

Un million d’espèces animales et végétales sont aujourd’hui menacées d’extinction en France, selon le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Un déclin sans précédent auquel participe largement l’artificialisation des terres : étalement urbain et constructions diffuses détruisent les habitats naturels et les continuités écologiques nécessaires à la faune sauvage pour circuler.

Le plan biodiversité, présenté par le gouvernement en 2018, a pour ambition, à travers son objectif « Zéro artificialisation nette » (ZAN), de freiner l’artificialisation des terres. Il doit permettre la production de formes d’urbanisation plus sobres en consommation d’espaces et plus intenses en nature, grâce à des processus de densification urbaine, de renouvellement urbain et de renaturation des terres.

Cet objectif doit cependant être confronté aux aspirations des habitants qui, pour 66 % d’entre eux, souhaitent vivre en maison individuelle et bénéficier de logements spacieux et d’un accès à un espace extérieur (selon l’Observatoire des Usages et Représentations des Territoires) ou qui, du fait des prix immobiliers dans les centres urbains, sont contraints de s’éloigner des cœurs d’agglomérations pour trouver des logements adaptés à leurs besoins et leur budget

Dans une volumineuse étude de plus de 100 pages, l’Institut Paris Région traite la question du développement de l’habitat en cœur de bourg et village avec, en filigrane, la question de la production d’un habitat qualitatif respectant l’objectif Zéro Artificialisation Nette.

L’Institut Paris Région y rappelle que, si l’extension urbaine et la construction de maisons individuelles ont été plébiscitées entre les années 1970 et 1990, la tendance doit désormais radicalement s’inverser, au regard notamment des enjeux environnementaux, des objectifs de réduction des gaz à effet de serre et de la mixité sociale et fonctionnelle dans les territoires.

Entre 2012 et 2017, le rythme moyen d’artificialisation en Île-de-France était de 840 hectares / an, selon l’Institut Paris Région, avec des conséquences sur l’environnement comme la destruction de la biodiversité, une augmentation du niveau de pollution et des émissions de CO2. À l’échelle nationale, l’habitat représente la plus grande part des terres artificialisées (42 %), avant les réseaux routiers (14 %), le bâti agricole (8 %) ou encore les services et infrastructures (14 %), selon les données de France Stratégie.

« La grande couronne francilienne pourrait constituer un compromis pour accueillir des populations qui aspirent à un besoin de vert et d’espace, mais pas n’importe comment ! Longtemps préservés de l’étalement urbain et disposant d’une forme bâtie traditionnellement compacte, les bourgs et villages franciliens ont attiré ces 40 dernières années de nouvelles et nombreuses populations à la recherche d’un cadre de vie bucolique et de terrains abordables. Cela s’est traduit par l’apparition de lotissements pavillonnaires, souvent de faible qualité architecturale et urbaine, suscitant une artificialisation des sols agricoles ou naturels ainsi que le mitage des paysages », précise l’Institut Paris Région dans son étude.

A travers un comparatif d’opérations exemplaires sur le plan de l’habitat et de compacité du développement urbain, l’étude met en avant la qualité architecturale, urbaine et d’usage de ces projets. C’est le cas notamment de la commune de Fontenay-Mauvoisin (78) où une opération de 15 logements sociaux écoresponsables s’est installée en 2017 dans un ancien corps de ferme du XVIIIe siècle.

L’opération de 15 logements sociaux écoresponsables menée à Fontenay-Mauvoisin (78)
© Martine Mougin / OSA SASU d’architecture

Afin de transformer la ferme en logements, seuls les murs périphériques et toitures ont été préservés : la grange a été restructurée en 11 logements, la maison principale en trois et un bâtiment annexe accueille un logement PMR (Personnes à mobilité réduite). L’accès aux logements est distribué par l’extérieur, directement depuis les jardins ou via des escaliers et coursives à l’allure contemporaine. Des ouvertures ont été créées pour apporter la luminosité nécessaire. Une attention a été portée sur les matériaux de construction pour qu’ils soient le plus durable possibles, et le chauffage se fait grâce à l’installation d’un système de géothermie.

À Bernes-sur-Oise (95), 20 logements intermédiaires ont été construits sur une « dent creuse » dans un lotissement pavillonnaire. Il s’agit d’une parcelle longue et étroite sur laquelle est venue s’implanter un projet de 20 logements intermédiaires constitués en 5 plots R+1+C, comprenant chacun 4 logements, et desservis par trois venelles privatives. Chacune d’elle dispose d’un local commun. La brique claire, posée à joint creux, a été choisie comme matériau principal de revêtement afin de donner au projet un aspect à la fois contemporain et sobre. Le projet atteint les objectifs RT2005-20%.

Les 20 logements intermédiaires construits à Bernes-sur-Oise (95) © Observatoire CAUE

Les logements, mêlant appartements en duplex et simplex, ont tous une entrée privative (en RDC ou par escalier extérieur pour un appartement en étage) : ceux du rez-de-chaussée possèdent un jardin privatif et ceux à l’étage bénéficient d’une terrasse partagée entre deux logements. L’implantation proposée privilégie au maximum les entrées individuelles au nord et les jardins privatifs au sud. Les logements orientés nord / sud sont traversants et les pièces de vie sont orientées au sud. Les appartements proposent peu d’espaces de rangement, en faveur d’un séjour plus grand.

Imaginé en 2016 par l’Apur, le concept d’un Observatoire des jeunes entreprises innovantes de la Métropole du Grand Paris a été testé grandeur nature entre 2019 et 2021. Un premier bilan dresse le portrait des équipes dirigeantes et des caractéristiques des structures créées.

Cet observatoire porte sur un périmètre particulier d’entreprises : les jeunes entreprises innovantes accompagnées par des structures d’appui de type incubateur ou pépinière, une approche perçue au moment de la création de l’observatoire comme la meilleure pour identifier un panel d’entreprises qui ait du sens à une échelle territoriale et pour réunir une information qui permette un suivi.

En 2019, 29 structures d’appui ont participé à la collecte de données – environ le quart des incubateurs et pépinières de la Métropole du Grand Paris – soit un taux de participation des structures encourageant atteint grâce à l’appui des collectivités qui financent ces structures. Un premier référentiel décrivant les structures, les entreprises innovantes et les porteurs de projet a été publié à partir de ces données.

Les résultats issus de la collecte 2019 sont très riches et décrivent à la fois les structures d’appui (29), les entreprises innovantes (845) et leurs porteurs de projets (plus de 1 400).

L’observatoire des entreprises innovantes de la Métropole du Grand Paris –
Le panel 2019 des structures d’appui © Apur

Les premiers enseignements concernent les équipes dirigeantes. 57 % d’entre elles sont composées de plusieurs porteurs de projet, le plus souvent deux (37 %) ou trois (15 %). 15 % des équipes dirigeantes sont mixtes, 74 % sont masculines et 11 % féminines. 26 % des équipes de direction comptent au moins une femme. 16 % des porteurs de projet sont des femmes.

2 équipes dirigeantes sur 3 comptent des porteurs de projets de 25 à 35 ans, 1 sur 5 compte des porteurs de projets de 36 à 50 ans, 1 sur 10 des porteurs de projets de moins de 26 ans ou de plus de 50 ans.

89 % des porteurs de projets sont diplômés de l’enseignement supérieur long et ont un niveau de diplôme au moins égal à Bac +5. 49 % des équipes comptent un ingénieur, 45 % un diplômé d’école de commerce, 33 % un diplômé de l’université.

77 % des entreprises innovantes sont accompagnées individuellement, parmi elles 31 % ne sont pas hébergées. 15 % sont hébergées sans être accompagnées. 57 % innovent avec un produit ou un service. 8 % proposent une solution innovante de marketing ou de commerce. 21 % ont un chiffre d’affaires nul au moment de leur accompagnement. 60 % déclarent un chiffre d’affaires inférieur à 100 000 euros.

2 entreprises sur 3 ont levé des fonds dans l’année d’accompagnement. Pour celles qui ont levé des fonds : les levées de fonds publics sont plus fréquentes : 53 % ont mobilisé des fonds publics, y compris des prêts d’honneur. 38 % ont mobilisé des fonds privés. Les montants des levées de fonds privés sont plus élevés : 80 % de l’enveloppe totale des fonds levés sont d’origine privée, 20 % d’origine publique.

2 % des entreprises ont été rachetées dans l’année d’accompagnement. 1 % ont été radiées. 234 entreprises du panel ont quitté leur structure d’accompagnement dans l’année 2018 (28 %). 173 entreprises du panel ont quitté leur structure d’accompagnement dans l’année 2019 (20 %). 21 % des entreprises du panel relèvent de l’économie sociale ou circulaire. 18 % ont déjà déposé un brevet.

À partir d’octobre 2021, le nouveau label BBC Effinergie Rénovation remplacera le label historique créé en 2009, ce dernier ayant vu 450 000 logements et 4 millions de mètres carrés de bâtiments tertiaires atteindre le niveau BBC dans le cadre de certifications ou de dispositifs régionaux.

Les objectifs de sobriété énergétique de ce nouveau label sont maintenus, confortant un niveau « basse consommation », exigeant mais atteignable dans chaque territoire, grâce à une modulation en fonction de la zone climatique et de l’altitude. La performance de l’enveloppe du bâtiment est renforcée par des seuils de perméabilité à l’air et de déperditions thermiques à ne pas dépasser.

Le nouveau label BBC Effinergie Rénovation devient également « bas carbone », en ligne avec l’objectif fixé par la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) d’un parc immobilier français de niveau BBC en moyenne en 2050. En effet, de nouvelles exigences apparaissent sur le carbone, renforçant ainsi la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre constatée pour les bâtiments labellisés. Par ailleurs, la production locale d’électricité renouvelable reste encouragée en étant valorisée dans la prise en compte des consommations.

Ce nouveau label BBC Effinergie Rénovation s’insère dans une approche élargie incluant d’autres thématiques clés, comme l’adaptation au changement climatique qui fait son apparition afin de rendre les bâtiments plus confortables en périodes estivales.

Il devient le premier label en rénovation à demander un contrôle des systèmes de ventilation et une mesure de perméabilité à l’air des réseaux aérauliques pour une qualité d’air intérieur permettant de préserver la santé des occupants. D’autres thématiques abordées dans un but pédagogique font également leurs apparitions comme la préservation de la biodiversité et l’écomobilité.

Enfin, un référencement sur l’Observatoire BBC permettra de valoriser les bâtiments labellisés, qui pourront également bénéficier de l’installation d’une plaque mettant en avant la certification.

Ce nouveau label BBC Effinergie Rénovation s’inscrit donc dans la continuité de sa première mouture « basse consommation », renforçant un aspect résolument « bas carbone » et incluant plusieurs nouvelles thématiques importantes.

La barre des deux millions d’heures dédiées à l’insertion a été franchie en mars dernier sur les chantiers du Grand Paris Express. Un chiffre symbolique qui témoigne de l’investissement de la Société du Grand Paris dans ce domaine.

Depuis le démarrage des travaux du Grand Paris Express, plus de deux millions d’heures en insertion ont été réalisées par des personnes éloignées de l’emploi. La moitié de ces heures a été effectuée sur l’année 2020. Un résultat obtenu malgré la crise sanitaire.

Le tronçon Sud de la ligne 15, le premier en travaux, représente logiquement le plus grand nombre d’heures en insertion. Il a franchi la barre du million en 2020, avec près de 1 200 bénéficiaires, suivi de près par la ligne 16, qui en comptabilise plus de 700.

Commencés fin 2019, les travaux de génie civil se sont accélérés sur la ligne 17, dont le premier tunnelier, Florence, vient de démarrer sa course. Elle totalise déjà plus de 40 000 heures en insertion, contre à peine 400 il y a un an.

Le nombre d’heures en insertion a également plus que doublé sur le tronçon Sud de la ligne 14, dont la maîtrise d’ouvrage est déléguée à la RATP. A noter enfin l’entrée en scène de la ligne 18 qui comptabilise ses 16 premiers contrats en insertion.

Près de 2 300 personnes ont déjà bénéficié d’un contrat en insertion depuis le début des travaux. Elles étaient 616 en septembre 2018 et 1 400 en octobre 2019. Cette dynamique est amenée à s’intensifier dans les mois à venir, puisque, depuis octobre 2020, les groupements d’entreprises qui travaillent avec la Société du Grand Paris ont pour obligation de réserver 10 % des heures travaillées sur les chantiers aux publics éloignés de l’emploi, contre 5 % auparavant.

Sur ces 2 300 bénéficiaires, 1 500 sont des demandeurs d’emploi longue durée et des jeunes de moins de 26 ans sans qualification. Un peu plus de 500 contrats ont été signés par des allocataires de minimas sociaux et des personnes en grande précarité, et 150 par des seniors de plus de 50 ans.

Un effort de féminisation est également engagé. « Les chantiers du Grand Paris Express ont permis de féminiser le secteur de la construction car le volume d’heures dédié aux métiers support est plus important. Les femmes représentent aujourd’hui environ 20 % des bénéficiaires sur la ligne 16 et le tronçon Sud de la ligne 15 », explique Nasser Mehiris, référent territorial sur le tronçon Sud de la ligne 15 à la Maison Intercommunale de l’Insertion et de l’Emploi, qui travaille en étroite collaboration avec la Communauté d’Agglomération Paris – Vallée de la Marne.

« L’intitulé des métiers du BTP est souvent masculin, » précise-t-il. « Parler d’agent de trafic à la place d’homme trafic change toute la donne, surtout que ce poste est tout à fait adapté aux femmes », ajoute Nasser Mehiris.

Pour s’assurer que ses retombées économiques et sociales profitent au plus grand nombre et favorisent le développement de l’activité et le dynamisme des territoires, la Société du Grand Paris a mis en place une politique d’exigence envers les entreprises prestataires. Si les principaux bénéficiaires sont les Franciliens, le projet profite également à d’autres régions, telles que les Hauts-de-France où est construit le matériel roulant.

  • Une clause d’insertion par l’activité économique : au moins 10 % du volume horaire du chantier doit être réservé aux personnes en insertion
  • Une clause de développement d’emploi et de la formation : tous les besoins prévisionnels en recrutements et de formation doivent être transmis trimestriellement à la Société du Grand Paris et les offres d’emplois déposées sur les sites de Pôle Emploi
  • Une clause d’innovation sociale : toute initiative ayant pour objet l’expérimentation sociale avec pour perspective l’emploi durable pourra être proposée par l’entreprise attributaire
  • Une clause d’accès des TPE/PME aux marchés : au moins 20 % du montant total du marché doit être réservé aux TPE/PME, en co-traitance, sous-traitance ou fourniture

Pour consulter la liste des métiers proposés sur les chantiers du Grand Paris Express et savoir à qui s’adresser, lire la brochure « Des métiers pour vous » éditée par la Société du Grand Paris.

Cette Cleantech française, basée à Courbevoie, transforme l’énergie résiduelle produite par certains procédés industriels en électricité. De quoi permettre à de nombreuses industries d’améliorer leur bilan carbone.

Créée en 2008, Enertime conçoit, développe et met en œuvre des machines à Cycle Organique de Rankine (ORC) et des pompes à chaleur haute température pour l’efficacité énergétique industrielle et la production décentralisée d’énergie renouvelable.

Un des principaux avantages des machines ORC est qu’elles permettent de transformer les déperditions énergétiques des industriels en électricité. Afin de générer de l’énergie mécanique ou électrique, un cycle ORC fonctionne entre une source chaude (la chaleur à valoriser) sur une plage de température comprise entre 120° C et 350° C, et une source froide (refroidissements à l’air ambiant ou à l’eau). Plus la différence de température entre la source chaude et la source froide est importante, meilleur est le rendement de l’installation.

Les machines d’Enertime utilisent les mêmes principes thermodynamiques que dans une centrale à charbon ou une centrale nucléaire. Elles convertissent la chaleur en électricité et permettent aux industriels de réaliser des économies sur leur consommation électrique. Cotée sur le marché Euronext Growth, Enertime est qualifiée d’entreprise innovante par Bpifrance et appartient au classement « 1 000 fastest growing european companies » publié par le Financial Times en 2019. Elle est basée à Courbevoie (92) et emploie 35 personnes.

En 2020, Enertime a réalisé un chiffre d’affaires de 2,53 millions d’euros, en hausse par rapport à 2019 (1,86 million d’euros). Mais, dans les faits, cette année 2020 ressemble fort à une année blanche, la crise sanitaire ayant entraîné un retard d’un an sur les affaires en cours (donc un retard d’un an dans la reconnaissance de leur chiffre d’affaires) et un retard dans la prise de nouvelles commandes (aucune nouvelle commande signée en 2020).

Malgré tout, Enertime n’est pas resté inactive. La société a lancé au mois de mai 2020 une nouvelle entité, appelée « Énergie Circulaire ». Cette nouvelle filiale est ce que l’on appelle une société de service énergétique (ESCO, pour Energy Service Company). Sa mission est de développer, financer et exploiter des systèmes de valorisation d’énergie fatale industrielle (énergie résiduelle produite par un précédé industriel) utilisant la technologie des ORC.

L’entreprise « Énergie Circulaire » aura pour mission de finaliser en priorité le développement du portefeuille de projets d’installation d’ORC en France sur lequel travaille Enertime depuis juin 2019, en s’appuyant sur les nouvelles règles d’utilisation des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). Ce portefeuille représente d’ores et déjà une dizaine de projets potentiels d’une puissance unitaire de 1 à 6 MW.

A terme, l’ambition d’Enertime est de développer en dix ans une part significative du potentiel des ORC dans les usines françaises, estimé par l’Ademe à 140 MW, et de se développer rapidement à l’international pour équiper les industriels. Avec la massification du déploiement de la technologie, l’objectif est de réduire les coûts de sa mise en œuvre pour ne plus avoir à bénéficier, à terme, de subventions.

« L’accès aux Certificats d’Économie d’Énergie donné très récemment par la loi PACTE aux sites industriels français inscrits au mécanisme EU-ETS, permet d’accompagner les projets d’efficacité énergétique utilisant la technologie ORC. Ces projets deviennent ainsi rentables, en produisant de l’énergie de base au prix du réseau, permettant aux usines de réduire jusqu’à 100% de leur consommation électrique », conclut Gilles David.