EverWatt, acteur parisien spécialisé dans l’aménagement énergétique et la décarbonation des territoires, annonce une croissance de 35% en 2021.

La société parisienne spécialiste de la neutralité carbone, EverWatt, enregistre une croissance de 35% en 2021. « EverWatt est convaincue que la décarbonation doit se structurer à l’échelle locale et doit être décentralisée. Elle accompagne les collectivités à construire la ville de demain, en mobilisant et associant les compétences nécessaires à la réussite de chaque projet privé et/ou public », rappelle la société dans son communiqué.

Parmi ses réalisations en 2021, EverWatt compte notamment le lancement de Hamo+ aux côtés de X-TU Architecs, un « créateur de lieux de vie à énergie positive » ; l’acquisition d’un projet de construction d’un électrolyseur de 10 MW pour la production d’hydrogène vert en Espagne, ou encore l’entrée au capital de l’agrégateur d’énergie partagée, Selfee et la levée de fonds de 40 millions d’euros pour ZE-Energy, dont EverWatt est actionnaire.

Pour 2022, la société vise une croissance anticipée de 100% et la réalisation de 100 projets de boucles locales d’énergie d’ici 2025. EverWatt souhaite également atteindre la neutralité carbone en 2023. Pour rappel, le fonds d’investissement Transition Evergreen est actionnaire d’EverWatt à 74%.

Après avoir décalé son lancement de cinq mois, Green-Got lancera ses services bancaires mi-octobre, avec comme ambition de verdir la finance. Elle cumule déjà près de 20 000 pré-inscriptions.

Selon de nombreuses associations et ONG, les banques financent encore trop abondamment les énergies fossiles. C’est la raison pour laquelle Maud Caillaux (qui vient d’être nommée au classement des « 30 under 30 » de Forbes), Fabien Huet et Andréa Ganovelli ont créé Green-Got.

L’offre de cette néobanque « verte », qui devait être disponible au mois de mai dernier, sera finalement lancée au milieu du mois d’octobre prochain. Elle offrira à ses utilisateurs, pour six euros par mois, un moyen simple de financer la transition écologique via une application mobile comprenant les fonctionnalités suivantes :

  • Un compte courant pour payer et être payé avec une empreinte écologique réduite, calculer les émissions de CO2 liées à ses dépenses, participer à la préservation de la forêt amazonienne à chaque transaction et financer le nettoyage des océans et les énergies renouvelables
  • Un compte épargne (il sera mis sur le marché en janvier 2022) pour financer les grands piliers de la transition écologique : économies d’énergie, transports bas carbone, énergies renouvelables, gestion des forêts et de l’eau, etc.
  • Un tableau de bord pour suivre son impact environnemental et celui de la communauté Green-Got, directement depuis l’application

« Notre cible, plutôt urbaine et CSP+, est âgée de 25 à 40 ans, car c’est la cible la plus sensible à ces enjeux et la moins réticente à franchir le pas d’une néobanque », déclare Andréa Ganovelli, cofondateur de Green Got.

Pour le moment, la banque a levé des fonds auprès de business angels, parmi lesquels on trouve William Lévy, spécialiste des néobanques et de la fintech, David Moison, cofondateur de Transatel, Raphael Theron, cofondateur de PriceMatch et Georges Gomes, cofondateur de Ulink. Les montants collectés se montent à 500 000 euros.

Green-Got est le nom commercial de Domino SAS, société enregistrée auprès de l’ORIAS en tant que courtier en assurance et réassurance et qui opèrera en tant qu’agent prestataire de services de paiement pour le compte de PPS EU SA, établissement de monnaie électronique agréé par la Banque Nationale de Belgique.

Imaginé en 2016 par l’Apur, le concept d’un Observatoire des jeunes entreprises innovantes de la Métropole du Grand Paris a été testé grandeur nature entre 2019 et 2021. Un premier bilan dresse le portrait des équipes dirigeantes et des caractéristiques des structures créées.

Cet observatoire porte sur un périmètre particulier d’entreprises : les jeunes entreprises innovantes accompagnées par des structures d’appui de type incubateur ou pépinière, une approche perçue au moment de la création de l’observatoire comme la meilleure pour identifier un panel d’entreprises qui ait du sens à une échelle territoriale et pour réunir une information qui permette un suivi.

En 2019, 29 structures d’appui ont participé à la collecte de données – environ le quart des incubateurs et pépinières de la Métropole du Grand Paris – soit un taux de participation des structures encourageant atteint grâce à l’appui des collectivités qui financent ces structures. Un premier référentiel décrivant les structures, les entreprises innovantes et les porteurs de projet a été publié à partir de ces données.

Les résultats issus de la collecte 2019 sont très riches et décrivent à la fois les structures d’appui (29), les entreprises innovantes (845) et leurs porteurs de projets (plus de 1 400).

L’observatoire des entreprises innovantes de la Métropole du Grand Paris –
Le panel 2019 des structures d’appui © Apur

Les premiers enseignements concernent les équipes dirigeantes. 57 % d’entre elles sont composées de plusieurs porteurs de projet, le plus souvent deux (37 %) ou trois (15 %). 15 % des équipes dirigeantes sont mixtes, 74 % sont masculines et 11 % féminines. 26 % des équipes de direction comptent au moins une femme. 16 % des porteurs de projet sont des femmes.

2 équipes dirigeantes sur 3 comptent des porteurs de projets de 25 à 35 ans, 1 sur 5 compte des porteurs de projets de 36 à 50 ans, 1 sur 10 des porteurs de projets de moins de 26 ans ou de plus de 50 ans.

89 % des porteurs de projets sont diplômés de l’enseignement supérieur long et ont un niveau de diplôme au moins égal à Bac +5. 49 % des équipes comptent un ingénieur, 45 % un diplômé d’école de commerce, 33 % un diplômé de l’université.

77 % des entreprises innovantes sont accompagnées individuellement, parmi elles 31 % ne sont pas hébergées. 15 % sont hébergées sans être accompagnées. 57 % innovent avec un produit ou un service. 8 % proposent une solution innovante de marketing ou de commerce. 21 % ont un chiffre d’affaires nul au moment de leur accompagnement. 60 % déclarent un chiffre d’affaires inférieur à 100 000 euros.

2 entreprises sur 3 ont levé des fonds dans l’année d’accompagnement. Pour celles qui ont levé des fonds : les levées de fonds publics sont plus fréquentes : 53 % ont mobilisé des fonds publics, y compris des prêts d’honneur. 38 % ont mobilisé des fonds privés. Les montants des levées de fonds privés sont plus élevés : 80 % de l’enveloppe totale des fonds levés sont d’origine privée, 20 % d’origine publique.

2 % des entreprises ont été rachetées dans l’année d’accompagnement. 1 % ont été radiées. 234 entreprises du panel ont quitté leur structure d’accompagnement dans l’année 2018 (28 %). 173 entreprises du panel ont quitté leur structure d’accompagnement dans l’année 2019 (20 %). 21 % des entreprises du panel relèvent de l’économie sociale ou circulaire. 18 % ont déjà déposé un brevet.

Cette Cleantech française, basée à Courbevoie, transforme l’énergie résiduelle produite par certains procédés industriels en électricité. De quoi permettre à de nombreuses industries d’améliorer leur bilan carbone.

Créée en 2008, Enertime conçoit, développe et met en œuvre des machines à Cycle Organique de Rankine (ORC) et des pompes à chaleur haute température pour l’efficacité énergétique industrielle et la production décentralisée d’énergie renouvelable.

Un des principaux avantages des machines ORC est qu’elles permettent de transformer les déperditions énergétiques des industriels en électricité. Afin de générer de l’énergie mécanique ou électrique, un cycle ORC fonctionne entre une source chaude (la chaleur à valoriser) sur une plage de température comprise entre 120° C et 350° C, et une source froide (refroidissements à l’air ambiant ou à l’eau). Plus la différence de température entre la source chaude et la source froide est importante, meilleur est le rendement de l’installation.

Les machines d’Enertime utilisent les mêmes principes thermodynamiques que dans une centrale à charbon ou une centrale nucléaire. Elles convertissent la chaleur en électricité et permettent aux industriels de réaliser des économies sur leur consommation électrique. Cotée sur le marché Euronext Growth, Enertime est qualifiée d’entreprise innovante par Bpifrance et appartient au classement « 1 000 fastest growing european companies » publié par le Financial Times en 2019. Elle est basée à Courbevoie (92) et emploie 35 personnes.

En 2020, Enertime a réalisé un chiffre d’affaires de 2,53 millions d’euros, en hausse par rapport à 2019 (1,86 million d’euros). Mais, dans les faits, cette année 2020 ressemble fort à une année blanche, la crise sanitaire ayant entraîné un retard d’un an sur les affaires en cours (donc un retard d’un an dans la reconnaissance de leur chiffre d’affaires) et un retard dans la prise de nouvelles commandes (aucune nouvelle commande signée en 2020).

Malgré tout, Enertime n’est pas resté inactive. La société a lancé au mois de mai 2020 une nouvelle entité, appelée « Énergie Circulaire ». Cette nouvelle filiale est ce que l’on appelle une société de service énergétique (ESCO, pour Energy Service Company). Sa mission est de développer, financer et exploiter des systèmes de valorisation d’énergie fatale industrielle (énergie résiduelle produite par un précédé industriel) utilisant la technologie des ORC.

L’entreprise « Énergie Circulaire » aura pour mission de finaliser en priorité le développement du portefeuille de projets d’installation d’ORC en France sur lequel travaille Enertime depuis juin 2019, en s’appuyant sur les nouvelles règles d’utilisation des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). Ce portefeuille représente d’ores et déjà une dizaine de projets potentiels d’une puissance unitaire de 1 à 6 MW.

A terme, l’ambition d’Enertime est de développer en dix ans une part significative du potentiel des ORC dans les usines françaises, estimé par l’Ademe à 140 MW, et de se développer rapidement à l’international pour équiper les industriels. Avec la massification du déploiement de la technologie, l’objectif est de réduire les coûts de sa mise en œuvre pour ne plus avoir à bénéficier, à terme, de subventions.

« L’accès aux Certificats d’Économie d’Énergie donné très récemment par la loi PACTE aux sites industriels français inscrits au mécanisme EU-ETS, permet d’accompagner les projets d’efficacité énergétique utilisant la technologie ORC. Ces projets deviennent ainsi rentables, en produisant de l’énergie de base au prix du réseau, permettant aux usines de réduire jusqu’à 100% de leur consommation électrique », conclut Gilles David.

Créée par le mouvement associatif e-graine, Terravox propose aux collectivités locales et bailleurs sociaux des opérations de sensibilisation à la réduction et au réemploi des déchets.

Terravox est une entreprise créée en novembre 2017 par le mouvement associatif e-graine, rassemblement d’associations d’éducation à la citoyenneté. Elle se donne pour mission de créer un lien entre les citoyens et les institutions pour impliquer tous les acteurs du territoire dans la prévention et le réemploi des déchets.

Nous avons créé Terravox pour pouvoir nous focaliser sur la question des changements de comportement par rapport aux déchets et pour pouvoir répondre à des marchés publics sans les limites propres aux associations”, déclare Frédéric Willemart, le directeur général de Terravox.

Un des premiers enjeux pour Terravox est de sensibiliser le grand public à la réduction des déchets. “Le meilleur déchet est celui qui n’est pas produit. Mais nous constatons chaque jour sur le terrain qu’il est très complexe de transformer ce slogan en réalité, pour des raisons culturelles notamment. Nous nous focalisons donc sur la manière dont les citoyens regardent les déchets aujourd’hui et sur comment, demain, nous pouvons tous arrêter de consommer pour jeter”, ajoute Frédéric Willemart.

Les actions de Terravox portent également sur le réemploi des déchets. En partenariat avec Villette Makerz, un laboratoire collaboratif de conception et de fabrication situé à la Villette, Terravox a ainsi créé le LoopLab, un dispositif permettant de faire vivre aux habitants l’expérience du recyclage du plastique.

Terravox intervient régulièrement pour le SYCTOM (Syndicat de traitement de déchets d’Île-de-France) en organisant, par exemple, des campagnes de sensibilisation en porte-à-porte ou en déambulation pour le grand public. L’entreprise travaille également pour la Ville de Paris, dans le cadre d’une expérimentation sur la collecte des déchets alimentaires en point d’apport volontaire sur plusieurs marchés de la capitale.

Terravox réalise aussi des missions pour des bailleurs de logements sociaux. En juillet 2020, elle a participé, avec l’association Espoir et Création, à la saison 2 du défi Clean Challenge, soutenu par le groupe Valophis, le groupe 3F, Seqens et l’Apes ! Pas moins de 150 personnes ont été mobilisées et plus de 3 600 litres de déchets ont été collectés à Trappes.

L’entreprise emploie aujourd’hui 25 personnes (dont 15 salariés en CDI). Elle est agréée ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale) et souhaite devenir une entreprise d’insertion pour renforcer son impact social, en plus de ses projets environnementaux. Elle est lauréate de l’appel à projets “Territoire Zéro Déchets” de l’EPT (Établissement public territorial) Est Ensemble.

L’agence Ludik Energie a développé les bornes de recharge « Ilo » qui permettent de recharger son téléphone en pédalant. Des dispositifs d’animation que l’on peut retrouver sur des stands, salons, festivals et autres séminaires d’entreprise.

Ludik Energie est une agence d’événementiel spécialisée sur les thématiques du développement durable. Fondée en 2012 par Matthieu Penet, elle a développé une gamme d’animations pour communiquer une vision attractive de la transition écologique. Ses animations reposent sur la combinaison de dispositifs techniques et d’animateurs pédagogiques.

Parmi les dispositifs techniques proposés par Ludik Energie : les bornes de recharge « Ilo ». Elles permettent de recharger son téléphone en pédalant. Elles peuvent être installées dans des salons, manifestations, festivals, séminaires d’entreprise, afin de proposer au public un service de recharge de téléphone écologique.

Quand les visiteurs s’installent, ils produisent instantanément l’énergie nécessaire pour recharger jusqu’à 3 téléphones en simultané. Les bornes de recharge Ilo sont conçues et fabriquées en France dans les locaux de Ludik Energie.

Une application mobile, Ilo by Ludik Energie, permet aux utilisateurs de visualiser l’énergie produite et de participer à des défis dédiés à un événement donné. L’application mobile est téléchargeable gratuitement sur Play Store et Apple Store.

« Nous avons souhaité transformer le besoin de recharger son téléphone partout et à tout moment en une activité ludique qui fédère autour des valeurs de la santé et de l’écologie. En créant leur propre électricité, les utilisateurs illustrent le sens du mot autonomie. En cohérence avec les valeurs portées par Ilo, le ‘Made in France’ est apparu comme une évidence, tout comme l’assemblage par un atelier protégé. Ilo apporte une solution écologique à une problématique quotidienne de notre temps : recharger son téléphone », déclare Matthieu Pénet, le fondateur de Ludik Energie.

Ludik Energie propose d’autres dispositifs d’animations éco-responsables, avec toujours une même spécialité : le « 100 % énergie humaine ». Il s’agit d’activités de divertissement entièrement alimentées avec l’énergie produite par le public au moyen de vélos générateurs d’électricité, de dalles cinétiques ou tout moyen de production d’électricité avec le mouvement.

Quand nous ne fabriquons pas nous-mêmes les dispositifs, nous travaillons avec des partenaires innovants, experts dans leur domaine comme avec Energy Floors, dont nous sommes les distributeurs exclusifs en France.

Les points de localisation des bornes Ilo en France © Google Maps

La plateforme d’innovation urbaine de Paris&Co, l’Urban Lab, va déployer 15 nouvelles solutions innovantes au cœur de l’écosystème fertile du 13ème arrondissement de la capitale. Ces projets pilotes novateurs seront implémentés dans le cadre de l’appel à expérimenter “Quartiers d’Innovation Urbaine”.

Et de trois ! Après deux premiers Quartiers d’Innovation Urbaine – « Paris Rive Gauche » déployé depuis 2018 dans le 13ème, puis « Chapelle-S » déployé l’année suivante dans les 18ème et 19ème arrondissements de la capitale -, l’Urban Lab fait son retour dans le 13ème avec un nouvel appel à innover, toujours au sein du périmètre d’expérimentation « Paris Rive Gauche ». L’Urban Lab, plateforme d’innovation urbaine de Paris&Co (l’agence de développement économique et d’innovation de Paris), a présenté début mars les 15 projets pilotes innovants qui seront implémentés en conditions réelles. Le but de ces tests in situ ? Améliorer le cadre de vie des Parisiens.

Depuis sa première édition, la démarche novatrice rencontre un réel succès auprès de toutes les parties prenantes associées à la méthode, en créant de véritables synergies au sein d’un écosystème structuré autour de projets fédérateurs et engagés. D’un côté, les riverains s’approprient les expérimentations et partagent leurs retours, tandis que de l’autre les 15 partenaires publics et privés mettent à disposition leurs moyens pour permettre à ces projets de voir le jour. Des structures locales sont également adossées à cette dynamique, apportant leur connaissance du territoire et hébergeant les expérimentations dans des espaces parisiens emblématiques. Un engagement commun qui permet de déployer en moyenne 80% des projets sélectionnés.

Pour cette nouvelle vague, l’Urban Lab entend explorer de nouveaux défis urbains. « Nous avons passé du temps sur le terrain à observer les usages et échanger avec les acteurs locaux (employés, associations, mairies d’arrondissements, riverains etc.) À l’issue de cette immersion, trois problématiques urbaines ont été ciblées et sur lesquelles des solutions sont attendues : comment renforcer le rafraîchissement et la végétalisation, comment améliorer l’accessibilité du quartier et enfin, comment favoriser les boucles locales pour produire, consommer puis transformer les déchets en ressources à l’échelle locale », précise Marion Apaire, Responsable de l’Urban Lab, qui attend de cette troisième édition qu’elle permette également de tisser plus de liens avec les acteurs locaux. « Nous souhaitons en effet intensifier cette dynamique d’implication citoyenne, en aidant les innovateurs à présenter leurs solutions à ceux qui en bénéficieront : que ce soit des projets de boîtes à vélo connectés, de bornes d’apport volontaires pour les biodéchets, de toitures végétalisées ou encore d’ateliers d’agriculture urbaine, ils ont tout à gagner à nourrir ces échanges », poursuit la dirigeante.

À ce titre, l’écosystème fertile du 13ème arrondissement fait figure de terrain de jeu privilégié, et ce n’est pas un hasard si Paris&Co s’y installe pour cette nouvelle démonstration de projets pilotes accompagnés durant 18 mois. Pour Marion Apaire, « le goût du 13ème pour la transformation, l’audace et l’innovation s’illustre à travers de nombreuses actions et un ADN particulier. La dynamique de transformation que connaît le quartier depuis 30 ans et qui est amenée à se poursuivre, la place de l’architecture, de la culture et particulièrement du street-art, la forte concentration de démarches innovantes (APUI, Territoire Zéro Chômeur Longue Durée etc.) et la mixité qui le caractérisent, sont autant d’atouts en matière d’innovation urbaine, qui permettront des regards et apports complémentaires sur les projets testés ». De quoi participer à renforcer l’attractivité et la sobriété de certains quartiers, tout en préfigurant les solutions de la ville de demain

  • « Altane » par Roofscape (transformation des toits inclinés en toitures végétalisées accessibles)
  • « Libérons le sol, un pavé à la fois » par Aquacoop (désimperméabilisation et transformation d’une portion d’espace public)
  • « Vertuo Oasis » par Vertuo (végétalisation des cœurs de ville sans contrainte d’arrosage)
  • « Bornes d’apport volontaires pour les déchets alimentaires » par Les Alchimistes (constitution d’une communauté autonome de citoyens composteurs)
  • « Ferme permacole et pédagogique des écoles Dunois » par Les fourmis qui jardinent (démonstrateur de permaculture et site pilote en économie circulaire)
  • « Pause déjeuner zéro déchet » par Uzaje (proposer des repas sans déchets grâce à des contenants réemployables et consignés)
  • « Birds For Change » par Birds For Change (sensibilisation au ramassage des déchets et à la place de la biodiversité en ville, projet de recherche-action en partenariat avec l’INRAE et le Museum d’histoire naturelle)
  • « 4 Safe Mobilities » par LACROIX Lab, Wintics et MERCURA (fluidification du trafic de manière intelligente, par une hiérarchisation autonome des priorités d’usages)
  • « Coordination.Ordonnée.Paris (COP) » par DUCKT (station universelle pour garer et charger les trottinettes électriques et ainsi réduire les flux liés aux micro-mobilités)
  • « Ezymob » par Ezymob (accompagnement des personnes déficientes visuelles dans leurs trajets en transports en commun)
  • « Mobilypod » par Nielsen Concept (abri vélo sécurisé et connecté, disponible sur abonnement et occupant une place de stationnement voiture)
  • « NovAccess » par C3A (interphone sécurisé pour simplifier aux prestataires de services l’accès aux parties communes d’un immeuble)
  • « Paris2Connect » par ATC France, Aximum, Nokia, RATP et Signify (infrastructure urbaine numérique mutualisée utilisant les lampadaires et feux de signalisation)
  • « V-bike : remorque de vélo multi-températures » par Vesna by ESC (remorque de vélo réfrigérée pour faciliter la logistique urbaine de proximité)
  • « Raddar » par Plateau Urbain (démarche de préfiguration urbaine du futur quartier Bruneseau Seine par la pratique événementielle, culturelle et artistique)

Les acteurs de l’assainissement francilien ont lancé début avril le site internet www.monbranchement.fr. Il permet aux propriétaires, syndics et bailleurs d’immeubles de vérifier la conformité des branchements de leurs logements au réseau public d’assainissement.

Grâce au site www.monbranchement.fr, chacun peut savoir si son raccordement au tout à l’égout est correct ou non et, si ce n’est pas le cas, trouver les informations lui permettant de corriger ce mauvais branchement puis d’activer les aides financières pour engager les travaux.

Le site a pour principale vocation de sensibiliser les usagers à l’impact environnemental et sanitaire des erreurs de branchement. Cette démarche s’inscrit dans la continuité des actions des acteurs de l’assainissement francilien en faveur de la protection de la Marne et de la Seine. Elle permettra aussi d’accélérer la reconquête des baignades franciliennes.

La conformité des branchements est une obligation légale qui signifie que les canalisations privées d’eaux usées et d’eaux de pluie sont bien séparées et bien branchées aux réseaux publics d’assainissement.

À défaut, une erreur de branchement revient à rejeter ses eaux usées dans les réseaux d’eau de pluie qui finissent alors dans les cours d’eau et ce, sans aucune dépollution. L’impact environnemental des erreurs de branchement est très important car les eaux usées des toilettes, des douches, etc. se retrouvent dans la nature.

Monbranchement.fr a ainsi pour mission d’expliquer la réglementation en vigueur, de rappeler les aides financières disponibles pour réaliser les travaux de mise en conformité ainsi que les coordonnées des gestionnaires de réseaux d’assainissement à contacter pour vérifier et corriger la conformité des branchements. Enfin, le site facilite l’identification du gestionnaire du réseau d’assainissement auquel le logement est raccordé

Le SIAAP (Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne) a piloté la création du site internet et porte la campagne de communication en collaboration avec les acteurs de l’assainissement francilien :

  • Les départements : Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, la ville de Paris
  • Les établissements publics territoriaux : Vallée Sud Grand Paris ; Grand Paris Seine Ouest ; Paris Ouest La Défense ; Boucle Nord de Seine ; Plaine commune ; Paris Terres d’envol ; Est Ensemble ; Grand Paris Grand Est ; Paris Est Marne et Bois ; Grand Paris Sud Est Avenir ; Grand Orly Seine-Bièvre
  • L’agence de l’eau Seine Normandie (AESN) et la Direction régionale et interdépartementale de l’Environnement et de l’Énergie (DRIEE)
© SIAAP - grandparisdurable.org
© SIAAP

Le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne est le service public qui dépollue chaque jour les eaux usées de près de 9 millions de Franciliens, ainsi que les eaux pluviales et industrielles, pour rendre à la Seine et à la Marne une eau propice au développement du milieu naturel. Avec ses 1 770 agents, le SIAAP dépollue chaque année près de 2,5 millions de m³ d’eau, transportés par 440 km d’émissaires et traités par ses 6 usines d’épuration.

Se présentant comme le premier programme de récompense du geste de tri en France, Cliiink est porté par Terradona, entreprise de la French Tech dont l’ambition est de transformer les comportements grâce au digital.

Le principe est simple : chaque emballage trié et déposé dans une corbeille de ville ou un conteneur de tri équipés du système Cliiink rapporte des points convertibles en bons d’achat dans les commerces de proximité ou en dons à des associations. A titre d’exemple, 10 bouteilles triées permettent de gagner 1,5 euro en moyenne. À ce jour, 1 million d’euros a déjà été généré chez les 900 commerçants partenaires du réseau.

Terradona s’adresse tout d’abord aux collectivités. Selon elle, le programme Cliiink leur permet d’augmenter de 20 à 30 % leurs performances de tri du verre (les canettes aluminium et bouteilles PET seront bientôt prises en compte).

La communauté d’agglomération de Lens-Liévin (62) fait partie des clients de Terradona. Elle a augmenté la quantité de verre collecté de 25 % en deux ans, grâce à la mobilisation de 6 400 foyers et de 130 commerçants partenaires. Quant à la communauté d’agglomération du Pays de Grasse (06), ses gains de collecte de verre ont été 22 % en deux ans, soit 570 tonnes de verre supplémentaires et ce, malgré les périodes de confinement.

Le Grand Avignon, Limoges Métropole, la communauté de communes Normandie Cabourg Pays d’Auge, Amiens Métropole et la Principauté de Monaco font également partie des clients de Terradona.

Terradona s’adresse aussi aux opérateurs privés en leur proposant de collecter l’ensemble des flux hors-foyer dans les grandes villes. En apposant un boîtier Cliiink sur des corbeilles de ville compactantes, Terradona est en mesure de tracer et collecter les déchets issus de la consommation hors foyer. Terradona propose différentes solutions de communication : espaces publicitaires et personnalisables sur les sites et applications mobiles, organisation de challenges de tri, personnalisation des corbeilles de ville, financement de campagnes de dons, etc.

A noter que Terradona vient d’annoncer s’appuyer sur l’expertise du CEA Leti pour développer une solution innovante afin de mieux valoriser les déchets plastiques, en réponse aux enjeux européens en matière de pollution plastique et de recyclage. Ce projet vise à développer un nouveau capteur permettant de recycler le plastique mais aussi les canettes. Il pourrait équiper les corbeilles publiques (1,5 million en Europe) et les conteneurs de tri (3 millions en Europe).

Depuis 2017, cette startup accumule les récompenses et les distinctions. Et il y a de quoi. Elle transforme en effet le bois en matériau translucide, tactile ou aussi résistant que le béton. Explications.

La technologie multi-brevetée de Woodoo est issue de cinq années de recherche intensive en nano-technologie cellulosique. Elle permet de transformer le bois, quelle que soit son essence, en matériau « haute performance ».

Le concept est très simple quand on le décrit : Woodoo extrait l’air et la lignine de la structure cellulaire du bois, tout en en préservant l’intégrité, et la renforce avec un polymère bio-sourcé, décuplant ainsi les performances du matériau. Le bois ainsi traité devient alors imputrescible, translucide (en fonction des essences), plus résistant au feu et trois fois plus solide.

De très nombreuses industries sont friandes de ce bois « augmenté », à commencer par l’automobile et le secteur de la distribution, constamment à la recherche de nouveaux matériaux permettant d’optimiser l’expérience de leurs utilisateurs. La technologie Woodoo permet en effet de rendre tactiles les surfaces transformées par ce procédé.

L’industrie de la construction, soumise à de nouvelles normes environnementales et à la réduction de l’usage de certaines essences de bois, est, elle aussi, en quête de solutions alternatives au bois dit « premium ». Le bois Woodoo peut, dans certains cas, remplacer le béton, le verre ou l’acier.

Les innovations de Woodoo ont été récompensées par de nombreux prix en France et à l’étranger depuis 2017, date de création de l’entreprise. On peut citer, entre autres, le Global Shapers Award du World Economic Forum, l’EDF Pulse, le World Alliance Award de la Solar Impulse Foundation, le Prix Coup de Cœur du Jury CIC Start Innovation et le Grand Prix de CIC Start Innovation.